Si la VMC fait aujourd’hui partie intégrante des constructions neuves, elle est, cependant, en matière de rénovation énergétique, l’un des maillons essentiels de confort et de bien-être à inclure dans tous types de logements, pour bénéficier d’une ventilation régulière et épurée.
Le plus souvent ciblée dans les pièces les plus chargées en humidité et saturation d’air pollué – salle de bain, cuisine -, elle reste encore, pour beaucoup, un accessoire plutôt qu’une nécessité.
1/Les bienfaits de la VMC
Selon le système employé, l’étape ventilation de l’habitat réduit de 20% les pertes de chaleur et renouvelle l’air vicié, notamment durant l’hiver ou les intersaisons, lorsque les températures incitent à garder frileusement la chaleur ambiante sans ouvrir régulièrement les fenêtres.
La VMC montre alors toute son utilité et sa capacité d’assainissement.
Les différents types de VMC vont du plus simple au plus sophistique, les coûts différent, et les mécanismes aussi.
2/L’aérateur ou VMP (ventilation mécanique ponctuelle) : une alternative simple et économique
Souvent choisi en rénovation pour sa facilité d’installation et son coût modeste, l’aérateur nécessite peu de travaux et fonctionne uniquement lors de la présence dans la pièce où on l’intègre : le plus souvent, salle de bain, sanitaires. Contrairement à la VMC, la VMP n’offre pas de ventilation en continu.
Le déclenchement et l’arrêt du système peuvent agir en combiné avec l’éclairage de la pièce.
On portera son choix vers ce système pour des raisons de travaux réduits impliquant simplement une grille d’aération, sans nécessité de gainage ou de connexion.
2/La VMC simple flux autorèglable
Elle chasse l’air chaud et pollué de la maison et fait entrer un air propre, mais froid le plus souvent ( selon la saison), au travers de gaines et bouches d’extraction qui récupèrent l’air vicié du logement dans son ensemble. C’est le système le plus couramment installé en France en logement individuel, mais il inclut souvent des déperditions de chaleur.
Simple et peu onéreux le système tend cependant à être moins utilisé que la VMC hygroréglable.
3/ LA VMC simple flux hygrorèglable A
Elle tient compte du degré d’humidité de l’air ambiant pour moduler le début du renouvellement de l’air, mais ses bouches d’entrée comme ses bouches d’extraction régulent le débit du renouvellement de l’air de façon plus performante que la VMC autorèglable.
On la mettra en place dans des logements situés dans un environnement plus particulièrement pollué ou humide.
4/LA VMC simple flux hygrorèglable B
Ele fonctionne sur le même principe que la VMC hygrorèglable A mais le renouvellement de l’air est plus ciblé et plus intensif, pièce par pièce.
5/ La VMC double flux
Elle comprend un récupérateur de chaleur de l’air ambiant qui réchauffe l’air extérieur avant qu’il soit injecté dans la maison. Un atout attractif mais onéreux.
Très performante, elle réduit les pertes de chaleur jusqu’à 90%.
Elle est cependant nettement plus coûteuse que les précédents systèmes.
Pour un résultat qui ne le justifiera pas forcément si on considère l’efficacité des VMC simple flux hygrorèglables B
Que ce soit pour équiper votre cuisine, vos sanitaires, votre salle de bain ou l’ensemble de votre logement, le système de ventilation reste l’un des enjeux majeurs de la rénovation énergétique en 2023.
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