Véritable alternative aux chaudières à gaz ou au fioul, les chaudières bois offrent un système complet pour le chauffage et l’eau chaude.
S’il existe des modèles à bûches à chargement manuel, la plupart fonctionnent à granulés et de manière automatique.
Longtemps réservées aux gros budgets, elles se démocratisent progressivement et sont plus sollicitées par les particuliers disposant d’une bonne surface d’accueil.
1/ Choisir son mode de fonctionnement
Si les modèles à bûches et à chargement manuel ont parfois un fonctionnement contraignant, les modèles automatiques à granulés présentent un usage aussi simple que les chaudières classiques au fioul ou au gaz avec, en prime, un combustible plus économique, stable en termes de prix, et vertueux d’un point de vue écologique.
2/ Les chaudières à bûches : quelle autonomie ?
Plus économiques à l’achat, les chaudières à bûches peuvent constituer une option intéressante pour qui bénéficie de manière gratuite et illimitée de ressources en bois. La contrainte du chargement manuel peut alors être tempérée par le choix d’un modèle présentant une longue autonomie.
De ce point de vue, les chaudières à hydroaccumulation sont à considérer : un grand ballon stocke alors la chaleur excédentaire fournie par la chaudière et la restitue selon les besoins pendant 12 à 24 heures. De six heures en moyenne pour une chaudière à bûches classiques, l’autonomie passe à une journée, voire plusieurs journées dans l’intersaison. En permettant à la chaudière de fonctionner à pleine puissance, cette technique améliore en outre son rendement et augmente sa longévité rendement.
3/ La chaudière à granulés : vers une régulation électronique non stop
Comme leurs homologues au fioul et au gaz, les chaudières à granulés (pellets ) sont complètement autonomes et peuvent être gérées par une régulation électronique. Alimentation, combustion, décendrage, extraction des fumées, sont automatisés et contrôlés automatiquement. Un système d’aspiration ou une vis sans fin achemine les granulés depuis leur lieu de stockage jusque dans la chaudière.
Seule obligation : trois à six fois par an, il faut vider leur cendrier, ce qui apparaît comme une contrainte négligeable par rapport à la performance automatique générale.
4/ Exiger un label Flamme Verte
Pour tous ces équipements bois, du poêle aux chaudières, privilégier des appareils « Flammes Verte 7 étoiles « est un atout primordial. Outre d’excellentes performances, ce label permet de profiter des aides gouvernementales pour s’équiper aux normes en vigueur et profiter d’une installation irréprochable.
Un argument important pour les chaudières à granulés dont les prix restent assez élevés.
5/ Le stockage des bûches et des granulés
Un espace conséquent est à prévoir pour entreposer au sec bûches ou granulés. Le degré de sécheresse de ces combustibles constituant par ailleurs un élément essentiel pour assurer une bonne combustion.
Les granulés peuvent être stockés en silo ou dans une pièce de réserve pour d’importantes quantités qui permettent un unique approvisionnement par an.
Pour les propriétaires manquant d’espace, certains modèles de chaudières à granulés disposent d’un réservoir dans lequel le combustible est directement stocké. Le rechargement se fait alors de façon manuelle, selon les modèles, tous les deux, trois, voire dix jours.
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